Les écosystèmes de plages et cordons de galets sont les plus menacés de cette liste. Avec leurs distributions restreintes et fragmentées, ils sont particulièrement fragiles face aux pressions :
- « En danger », c’est la catégorie retenue pour les plages de galets et graviers à végétation vivace, écosystème que l’on observe plus que très rarement en arrière des plages et cordons de galets ;
- Plus près de la mer, on observe à la limite du milieu terrestre les plages de galets et graviers à végétation pionnière où une végétation temporaire parvient à s’installer à la faveur des apports de laisses de mer et des rares impacts de la mer. Un peu plus commun sur le littoral, cet écosystème est classé dans la catégorie « vulnérable ».
Les falaises et rivages rocheux méditerranéens et les garrigues basses et phryganes du littoral sont également identifiés comme « quasi-menacés ». Les maquis bas et fourrés des côtes rocheuses méditerranéennes sont quant à eux classés en « préoccupation mineure ». Ce statut ne signifie cependant pas que l’écosystème est à l’abri des menaces, car il nécessite une vigilance pour maintenir son bon état écologique.
Les résultats de cette évaluation font écho à ceux de la Liste rouge des dunes côtières et rivages sableux méditerranéens qui a établi que 7 de ces écosystèmes sur les 9 évalués étaient menacés du fait de l’urbanisation, du recul du trait de côte et de la fréquentation touristique. Ils appellent ainsi à la mise en place d’actions de protection et restauration de ces milieux, dans des régions particulièrement marquées par une forte densité de population et un haut niveau d’artificialisation du littoral.