Conférence environnementale : Le congrès mondial de la nature offre des solutions aux crises que nous vivons !

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Le 5ème congrès mondial de la nature de l’UICN, qui réunit actuellement plus de 10 000 participants, appelle à de nouveaux engagements pour la biodiversité et affirme que des solutions basées sur la nature permettront de répondre aux défis de demain (développement économique et social, changement climatique, sécurité et qualité alimentaire).

Depuis Jeju en Corée du Sud, le congrès mondial de l’UICN rappelle l’importance des services écologiques dans l’économie mondiale et le coût de la dégradation de la biodiversité pour nos sociétés. Un développement social et économique ne doit plus se faire au détriment de la nature mais en mettant, au contraire, la nature au cœur de tous nos choix de développement.

« Les services rendus par la nature sont estimés à 23.500 milliards d’euros par an, soit environ un tiers du PIB mondial ! Osons l’idée d’une croissance économique basée sur la nature » déclare Christophe Lefebvre, Président du Comité français et Conseiller européen de l’UICN, en introduction de la journée dédiée au développement économique et social.

A la veille de la conférence environnementale qui aura lieu les 14 et 15 septembre, le Comité français de l’UICN invite la conférence à prendre en compte les recommandations du Congrès mondial de la nature.

Dans le domaine des financements, la suppression des subventions dommageables à la biodiversité, la taxation des transactions financières et le recours à des financements innovants devraient permettre de limiter les pressions sur la biodiversité et de dégager les investissements nécessaires dont la nature et l’homme ont besoin. L’élaboration d’une stratégie pour le financement de la conservation de la biodiversité en France doit être lancée.

Dans le domaine de la gouvernance, l’implication plus forte des collectivités territoriales est nécessaire pour stopper le déclin de la biodiversité. L’un des enjeux majeurs du congrès, qui est en débat, est l’adhésion des collectivités locales à l’UICN, aux côtés des Etats et des ONG. Les partenariats avec le secteur privé doivent aussi être encouragés pour renforcer leur performance environnementale, ainsi que l’amélioration des normes et la généralisation des bonnes pratiques.

La transition énergétique passe par une évolution déterminée des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, tout en veillant à éviter et minimiser leurs impacts sur la biodiversité. Il faut sortir de notre dépendance au pétrole et, dans l’immédiat, suspendre ou encadrer beaucoup plus strictement les projets d’exploitation pétrolière offshore (Méditerranée, plateau des Guyanes) et des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schistes notamment). Le rôle des écosystèmes dans la lutte contre le changement climatique doit être davantage reconnu et constituer un axe d’action fort avec les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

La restauration et le maintien des écosystèmes et les services écologiques qu’ils fournissent, sont les piliers sur lesquels les actions des acteurs politiques, économiques et sociaux doivent reposer. Protéger et gérer les écosystèmes nécessitent le renforcement de la politique des aires protégées. Dans le domaine des océans, la constitution d’un grand réseau d’aires marines protégées efficacement gérées est la principale solution au défi du maintien et de la reconstitution des stocks halieutiques, et plus largement des écosystèmes marins.

Le Comité français de l’UICN participera à la conférence environnementale les 14 et 15 septembre. Une contribution a été rédigée avec l’ensemble de son réseau, consultable ci-dessous.

 

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