Publication d’un document clé pour l’évaluation des mangroves dans le Pacifique : l’étude préliminaire descriptive sur les mangroves de Nouvelle-Calédonie et Wallis.
La Liste rouge des écosystèmes (LRE), développée par l’UICN et adoptée en 2014, est un outil d’évaluation du risque d’effondrement des écosystèmes. Basée sur des critères scientifiques standardisés, elle permet d’identifier les écosystèmes les plus menacés et de guider les actions de conservation et de gestion durable à différentes échelles.
Le Comité français de l’UICN, en collaboration avec Patrinat, décline cette méthodologie pour évaluer l’état de menace des écosystèmes présents sur le territoire français (Hexagone et Corse, collectivités d’outre- mer). Un cycle d’évaluation des mangroves des territoires ultra-marins français a été lancé en 2017, avec un premier chapitre consacré aux mangroves de Mayotte. Deux autres chapitres sont en cours d’élaboration : l’un dédié aux mangroves et forêts marécageuses des Antilles françaises, et le deuxième aux mangroves de Nouvelle-Calédonie et de Wallis.
Dans ce cadre, un premier document vient d’être publié, consacré aux mangroves de Nouvelle-Calédonie et de Wallis. Il constitue l’étude préliminaire descriptive de ce chapitre, fondamental pour l’évaluation de ces écosystèmes selon les critères de la LRE. Ce rapport dresse un état des lieux des connaissances et données disponibles relatives aux mangroves de ces territoires du Pacifique. Il présente une description de ces écosystèmes littoraux, en identifiant leurs caractéristiques, les menaces auxquelles ils sont exposés, ainsi que les données mobilisables pour leur évaluation.
L’étude couvre la Nouvelle-Calédonie et Wallis, tout en tenant compte, lorsque cela est possible, des spécificités propres à chaque territoire. La Polynésie française n’est pas concernée par l’évaluation Liste rouge, car les palétuviers y ont été introduits.
Publications
Cette publication a bénéficié du soutien financier de l’IFRECOR, de l’OFB, du ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche et du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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