En 2021, Primagaz a entamé avec l’appui du Comité français de l’UICN plusieurs travaux pour améliorer la traçabilité et la durabilité de ses approvisionnement en amont de sa chaîne de valeur, où se concentrent ses principaux impacts sur la biodiversité. Primagaz étant distributeur, ces actions ont été menées grâce au dialogue avec ses parties prenantes externes dont l’entreprise dépend fortement.

• Amélioration de la traçabilité : 

L’entreprise est désormais en mesure de connaître ses approvisionnements annuels et d’identifier à la fois l’origine géographique (en essayant de remonter le plus loin possible dans la chaîne de valeur amont) et la provenance de son gaz (champs de gaz naturel, raffinerie ou autre). Pour le biopropane, la traçabilité est plus fine et permet de suivre précisément les volumes par intrants et origines.

• Implication des parties prenantes externes : 
  

Un questionnaire a également été envoyé aux fournisseurs afin d’entamer un travail exploratoire et d’introduire ce sujet de réflexion. Les parties prenantes ont été interrogées sur leurs engagements et pratiques vis-à-vis des enjeux de biodiversité et sur la traçabilité de leurs produits.

• Définition de critères de durabilité :

Un cahier des charges pour la prise en compte des enjeux de la biodiversité dans la politique d’achat de gaz de l’entreprise a été établi. Les critères biodiversité ont été définis avec le Comité français de l’UICN sur la base des conclusions d’une étude sur les impacts biodiversité des différents produits et de l’analyse des données d’approvisionnement. Ces recommandations ont été présentées à la direction « Supply » de Primagaz et partagées au Comité de direction afin qu’elles puissent être mises en œuvre dans les contrats liés à leurs approvisionnements. Ainsi, pour le biopropane, la part d’intrants issus de l’huile de palme est passée de 79% en 2019, à 7% en 2021, et 0% en 2023 conformément à l’objectif fixé.